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- 19h30 : Partie 1
- 21h45 : Entracte (petite restauration proposée)
- 22h15 : Partie 2
- 23h45 : Fin du spectacle
Qui peut me dire qui je suis ?
Le roman d’Antoine Doinel est une adaptation pour la scène des cinq films que François Truffaut a réalisés entre 1959 et 1979 qui racontent les aventures d’Antoine Doinel, à cinq âges de la vie et à travers plusieurs époques.
Ce personnage drôle et grave à la fois, cet éternel jeune homme attachant, dont les traits mêlent ceux de son auteur à ceux de Jean-Pierre Léaud – l’acteur qui l’a brillamment incarné – est devenu culte. Il est un visage réel autant qu’intemporel, cinématographique autant que littéraire et théâtral. Toujours en vadrouille, un pied dans les situations et l’autre en dehors, déjà ailleurs. S’il n’évolue pas beaucoup, il se précise et s’étoffe au fil du temps. S’il n’avance pas, il fuit, et sa fuite tourne sans cesse autour d’une féminité inaccessible. Il se pose comme il peut. à côté. Dans les marges. Non en révolte, mais en contrepoint à la norme, tentant en vain d’échapper aux schémas d’une société dont il se méfie et se protège, dans laquelle il ne se reconnaît pas.
Adolescent rebelle, mal aimé, en rupture familiale, il enchaîne les bêtises pour échapper à l’oppression des adultes, aux contraintes, à la soumission. Ses incartades le conduisent dans un centre d’observation pour mineurs délinquants, dont il s’évadera. (1959, Les 400 coups)
Jeune homme indépendant, employé chez Philips, passionné de musique, il se rend à des concerts et conférences et tombe fou amoureux de Colette, une étudiante dont il ne parvient pas à se faire aimer. (1962, Antoine et Colette)
Virevoltant, en quête de lui-même, d’une famille, d’une relation, il passe d’un métier à l’autre, multiplie les rencontres. Il a une relation adultère avec la fascinante Madame Tabard, la femme de son « patron », courtise Christine, musicienne, puis la rejette, puis la retrouve, jusqu’à finir par former, avec elle, un petit couple. (1968, Baisers volés)
Marié à Christine et père d’un garçon, son couple se disloque. La communication dysfonctionne, le langage s’empêtre. Subjugué par une jeune-femme japonaise, infidèle, il se cherche et se perd. Il tente de dissiper les brumes de son passé en écrivant un roman, mais quelque chose reste irrésolu, insatisfaisant. (1970, Domicile conjugal)
En 1979, sort L’amour en fuite. Bientôt divorcé, Antoine vit une histoire d’amour avec Sabine. Il a écrit un roman, Les salades de l’amour, sorte de boîte à souvenirs, de boucle bouclée, de narration à enchâssements où l’on zappe constamment d’une époque à l’autre. Son protagoniste littéraire n’est autre que son double…
C’est en partie sur la structure de ce volet qui clôt la « pentalogie » ou cycle Doinel que le spectacle est construit.
De glissements en ruptures, dans un dispositif servant la course incessante d’Antoine Doinel, Antoine Laubin dessine à son tour un kaléidoscope rythmé, ludique, fidèle à la grammaire des films et à l’esprit de leur réalisateur.
Pour aller plus loin
> Entretien avec Antoine Laubin
> François Truffaut par Thomas Depryck
> Biographies de l’équipe de spectacle
> Bibliographie du spectacle
Après le spectacle, ça roule !
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